Béton vert et bois rentable
30 mai 2022Bien propre ou bien commun ? Telle est la question …
30 mai 2022Comment l’immobilier peut-il être responsable alors que le secteur du bâtiment représente 44% de l’énergie consommée en France ?
En parallèle d’une étude de rentabilité des biens, les gérants vont s’assurer de la bonne gestion des déchets, de la maîtrise de la consommation des équipements, de la gestion de l’éclairage, du chauffage et du rafraîchissement, de l’optimisation de la consommation d’eau ou encore l’accessibilité du bâtiment en transport en commun. Le label ISR (Investissement socialement responsable) vient justement récompenser les sociétés de gestion ayant pris en compte ces éléments.
Pour éviter l’argument qui viendrait remettre en doute la prise en compte de ces critères et donc de parler de « greenwashing« , il convient de rappeler que ce label a été mis en place par le gouvernement et qu’il est validé par des auditeurs indépendants. Ne parler que d’environnement serait oublier les deux autres points : le social (qui vise à optimiser le bien être des occupants des locaux) et la gouvernance (qui assure que tous les maillons de la chaîne répondent à ces mêmes objectifs : le locataire, les gestionnaires de l’immeuble, les sociétés de travaux, etc.). N’oublions pas que ce label est un passage presque obligé pour atteindre les objectifs du décret tertiaire qui impose une réduction de la consommation d’énergie des bâtiments (de plus de 1 000 m2) de 40% en 2030, 50% en 2040, 60% en 2050. Mieux vaut prendre de l’avance, cela évitera de gros travaux de dernière minute potentiellement très coûteux !
Pour aller plus loin dans le vert, parlons nature, parlons forêts. Le principe de la SCPI est bien connu des investisseurs. Ils achètent des parts d’une société gérée par des experts qui investissent dans de l’immobilier et qui leur reversent les loyers une fois toutes les charges réglées et les provisions faites. Le prix des parts est fonction de la valeur de l’immobilier détenu, il évolue à la hausse comme à la baisse en fonction des valeurs d’expertise. Remplacez le terme “immobilier” par “forêt” et vous obtenez les groupements fonciers forestiers. Pour les personnes à la recherche de sens dans leur investissement, il s’agit d’une solution de premier choix. Bien entendu l’investissement est certifié ISR, mais aussi la société de gestion leader du marché (France Valley) a obtenu le label Greenfin (décerné par le ministère de la transition écologique), sans oublier le label PEFC (Programme de reconnaissance des certifications forestières), la référence dans le monde de la gestion des forêts. Le bois se présente comme une solution d’avenir notamment dans la construction.
Les experts indiquent que pour atteindre les exigences fixées par la réglementation environnementale 2020 (RE2020), il faudra utiliser environ 30% de bois dans les constructions neuves, un chiffre qui ne dépasse pas 5% aujourd’hui dans le logement collectif par exemple. Si nous regardons dans le rétroviseur, le prix de l’hectare de forêt s’est valorisé de l’ordre de 3% par an sur les 20 dernières années (Source SAFER mai 2021) et les rendements d’exploitation se situent entre 1 et 3% en fonction des années. Au vu de l’augmentation de la consommation du bois, nous pouvons espérer de belles perspectives pour les années à venir. Ce type d’investissement offre aussi des avantages fiscaux comme, une réduction d’imposition sur le revenu à hauteur de 25% (IR-PME), un abattement de 75% des droits de transmission à titre gratuit lors de donations ou de successions sans limite de montant et une exonération à 100% d’IFI.
Un investissement responsable, performant et avec des conditions fiscales favorables, que demander de plus?